MAMIE MÉMOIRE

Vendredi 30 mars 2007
Durée : 1 h 30

crédit photo: Guy Labadens

d'Hervé Jaouen
par le Théâtre des Chimères
Mise en scène : Jean-Marie Broucaret

Avec :

Muriel Machefer
Charlotte Maingé
Dominique Dauge Marty
Sophie Bancon
Txomin Heguy
Hervé Estébetéguy
Guy Labadens

Création lumières et régie : Bruno Paris

Depuis quelque temps, Mamie a des distractions, elle perd de menus objets, son comportement est parfois surprenant ... Le médecin consulté est formel : il s'agit de la maladie d'Alzheimer. Toute la famille se mobilise : il faut stimuler la mémoire de la vieille dame, l'aider à en rassembler les fragments dispersés, à se souvenir des visages, des lettres d'amour et des gestes de tous les jours ... Mais la mémoire malade est comme les feuilles d'un arbre, elle s'éparpille inexorablement de saison en saison, se perd dans les méandres du passé. Alors sa petite-fille se jure à elle-même : «Véro, tu seras la mémoire de Mamie, jusqu'à ce que tu deviennes vieille ... ».
Adaptée d'un roman d'Hervé Jaouen, cette chronique familiale chaleureuse et pudique aborde avec une tendresse parfois teintée d'humour un sujet délicat. Nous y retrouverons le Théâtre des Chimères : nos anciens abonnés se rappellent certainement que cette compagnie installée dans la région de Bayonne a été plusieurs fois accueillie avec bonheur par les Amis du Théâtre, notamment avec Drames de la vie courante (Cami), La maison de Bernarda Alba (Lorca) et l'Autre (Andrée Chedid).
Un spectacle à voir en famille.

« C’est bien la rencontre entre un thème grave (la perte de mémoire par la maladie d’Alzheimer) et le ton souvent enjoué qui fait le charme et l’originalité de cette approche.
Cette pièce représente un concentré de vie et à travers cela, c’est bien d’une leçon de santé dont il est question ici .Une énergie à vivre dont nous avons tous besoin.
La fille, la mère et la grand-mère sont le trio fondateur de cette histoire .Trois femmes à des âges différents qui forment la chaîne de l’amour et de la mémoire…La famille, et particulièrement Véro, s’engage dans un jeu pour stimuler la mémoire défaillante de la grand-mère. Nous sommes dans l’univers de l’enfance et du jeu.
Les acteurs bâtiront sous nos yeux les petits décors provisoires qui posent l’imaginaire des histoires qu’ils s’amusent à représenter. Une sorte de théâtre de l’enfance en réponse à une horreur de la vie »

Jean-Marie Broucaret, metteur en scène