SAUDADE, TERRES D’EAU

Vendredi 4 mai 2007
Durée : 1h 15

crédit photo: Alain Chambertaud

par la Compagnie Dos à deux
Prix du public au festival off d’Avignon 2005
Mise en scène et chorégraphie d’Artur Ribeiro et André Curti

Avec :
Lakko Okino
André Curti
Artur Ribeiro

Musique : Fernando Mota
Lumières : Fred Ansquer
Costumes et accessoires : Maria Adélia

Artur Ribeiro et André Curti, deux danseurs brésiliens, poursuivent leur collaboration avec Michel Costiou, peintre du mouvement, et depuis leur formation en 1997, ils recherchent comment le geste peut nourrir une théâtralité pour aboutir à une écriture à la fois chorégraphique et dramatique. Se joint à eux, pour ce spectacle, Lokko Okino, danseuse et actrice d’origine japonaise.
En résulte un spectacle purement visuel, fable intemporelle, humaniste, dans l’univers stylisé du dénuement et du geste essentiel.
L’étymologie du mot « saudade » mêle Soledad et Saudaçao, la solitude et les saluts de ceux qui se quittent et se retrouvent. Saudade, c’est cette nostalgie qui permet de survivre et cet espoir d’un ailleurs à reconstruire.Un homme, sa mère, sa femme…trois existences simples, dans une maison sur pilotis au milieu de la mer. Quand la mer se retire, l’instinct de survie dépasse leur crainte de l’inconnu et commence un long exil.
La force de ce spectacle est d’avoir traité un sujet douloureux, l’exil et ses tourments, thème universel, avec la magie et la poésie d’un théâtre gestuel, entre théâtre et danse.

Il y a la musique, les éclairages et les comédiens dont les gestes sans cesse s’enchaînent, s’enlacent, s’enroulent et se déroulent comme un fado. Cela tient du sortilège, de la valse triste. C’est Saudade
L’hebdo. Vaucluse

Le voyage est d’une tendresse infinie sans un mot, avec trois bouts de chiffon. Pour dire l’indicible avec autant d’humanité, on n’était jamais allé aussi loin. C’est délicieux, poétique et poignant.
Le Dauphiné. Vaucluse.

Une pure merveille dont on sort comme en état de grâce.
La Marseillaise