L’Homme qui rit |
Samedi 22 mars à 21 h durée : 2 h |
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d’après Victor Hugo Costumes : Anna Sjödin et Isadora Steyaert |
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Angleterre, début du XVIIIe siècle. Gwymplaine,
un enfant de huit ans, est abandonné sur les quais de Portland
par les « comprachicos » qui l’ont défiguré,
la bouche élargie jusqu’aux oreilles, pour en faire un monstre
de foire. Errant dans la nuit, il découvre Déa, bébé
aveugle, sur le cadavre de sa mère morte de faim et de froid. Ils
sont recueillis par Ursus, bateleur misanthrope, et son loup Homo. Désormais
ils formeront une famille de cœur, vivant de l’exhibition de
leur monstruosité dans les foires. « L’homme est un mutilé.
Ce qu’on m’a fait, on l’a fait au genre humain …
Comme à moi, on lui a mis au coeur un cloaque de colère
et de douleur, et sur la face un masque de contentement. » Ce texte était tatoué
sur nous depuis le début … Tout était prêt pour
qu’un jour, venus du fond de nos âmes, surgissent cette épopée
poétique, ce récit-fleuve qui nous raconte autant que nous
le racontons, cette oeuvre magistrale et pionnière . Du théâtre habité.
Du théâtre bouillonnant. Du théâtre vivant.
Des images colorées, du rire, de la peur, de la fantaisie, du délire.
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