DISCOURS À LA NATION |
Mardi 31 mai durée : 1h20 |
crédit photo : Antonio Gómez García
par David Murgia (Belgique)
Interprété par David Murgia
Composition et interprétation musicale (guitare) : Carmelo Prestigiacomo
Adaptation française : Patrick Bebi
Création Lumières : Danilo Facco
Scénographie : Chloé Kegelart
Régie Lumière : Manu Savini
Régie son : Philippe Kariger/Julien Courroye
Une coproduction du Festival de Liège et du Théâtre National/ Bruxelles
le soutien de L'ANCRE/ Charleroi dans le cadre de 'Nouvelles Vagues'
A l'aise et souriant, le regard malicieux, il nous accueille, nous regarde nous installer puis d'un jovial « Camarades ! » lance le discours, direct, assuré, rapide. C'est à David Murgia, magistral, que l'auteur italien digne héritier de Dario Fo a confié ce discours-fleuve sur les grands thèmes de société actuels, en donnant la parole aux puissants de ce monde pour mieux montrer leur cynisme. Le comédien, un des « promeneurs » dans les arènes de Pontonx en avril 2014, ici seul, cynique et insolent, porte ce texte avec une présence et un naturel époustouflants. La présence discrète mais subtile d'un comparse guitariste participe au rythme avec une touche de fantaisie supplémentaire.
C'est brillant, drôle et grinçant. Textes à double sens, slogans féroces, métaphores et petites fables, récits à plusieurs voix, les mots glissent et rebondissent. De la lutte des classes à la fabrication du pain, de la haute finance à l'immigration, d'une improbable histoire de parapluies au sort des prostituées de l'Est, il est impossible d'échapper à cette analyse du monde contemporain lucide, cruelle et d'une extrême (sé)vérité. D'une férocité salutaire.
Encensé par la critique, plusieurs fois primé, un grand spectacle! Et une vraie prouesse d'acteur.
Prix du public Festival off Avignon 2013
Prix de la Critique
La situation générale est dramatique, mieux vaut en rire pour mieux y réfléchir. Un parti pris féroce, jouissif, salutaire. Par la magie du jeu de Murgia le texte d'Ascanio Celestini nous fait rire et nous touche, fort comme jadis les peintures de Bosch, de Daumier ou les textes de Swift.
La Libre Belgique
Epoustouflant ! Hilarant ! Féroce !Un véritable régal où, à travers le rire, les métaphores et les petites fables, on met en lumière les aberrations les plus criantes de nos sociétés modernes. A voir sans hésitation
Le Soir
Un spectacle qui explose comme un cocktail molotov lancé sur la vitrine des bons sentiments.
Marianne