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POURVU QU’IL PLEUVE

Vendredi 24 janvier
durée : 1H20
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crédit photo : Slimane Brahimi

    Théâtre Outremer-Création

    Dimwazell’cie (Martinique)
    Mise en scène : Astrid Mercier
    Avec Grégory Alexander, Jann Beaudry, Alexandra Déglise, Jéremy Edery, Ricardo Miranda, Karine Pédurand, Maleïka Pennont.

    Création lumières & scénographie Lucie Joliot
    Costumes Anuncia Blas
    Ingénieur du son Didier Adréa
    Création musicale Nicolas Lossen

    Le compositeur Nicolas Lossen est lauréat pour ce spectacle de l’aide du Fonds SACD de musique de scène.

Un café de quartier à Paris , comme soumis à la marée, qui bat son plein à heures fixes, et qui se vide ensuite.
Un lieu de vie universel où, en une journée ou une année peut-être, entre salle et cuisine, des personnages se rencontrent et se frôlent, se parlent et se regardent, sans vraiment se voir ni s’entendre : des serveuses confrontées aux tourbillons de la vie, un couple d’amants tiraillés entre mensonge et engagement, le chœur des clients, des cuisiniers kurdes qui débattent de l’identité des exilés entre deux plats.
Dans une ambiance jazzy, à la manière fragmentée de short cuts cinématographiques, les histoires se croisent et rebondissent, dans un rythme vif qui épouse au plus près l’écriture directe et incisive de Sonia Ristic.
Dans des espaces dessinés par la lumière et les sons, et une mise en scène sensible, épurée, sept comédiens et comédiennes-chanteuses venus de Martinique, Guadeloupe et Guyane incarnent ces personnages d’aujourd’hui qui tentent de donner un sens à leurs vies minuscules et dont les destinées vont brutalement basculer.

Un prometteur projet de femmes venu d’outremer, présenté par Astrid Mercier en compagnonnage artistique avec l’autrice Sonia Ristic, que la FATP - Fédération des Associations de Théâtre Populaire, a choisi de coproduire cette année. Il sera créé en septembre 2019 au Festival des Francophonies en Limousin.

Les histoires se croisent, se démultiplient, se brisent dans leur récit pour rebondir un peu plus tard. Il en résulte un rythme endiablé, une vivacité énergisante, un tourbillon jouissif qu’Astrid Mercier se propose de restituer sur scène. Elle est attendue avec impatience tant il est vrai que les thématiques qu’elle aborde sont d’ici et d’aujourd’hui.
Madinin’art


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