Artemisia

mardi 12 avril
durée : 1h30


crédit photo : le groupe Vertigo

    par le groupe Vertigo

    Théâtre-Création
    Traduction adaptation & mise en scène : Guillaume Doucet
    avec
    Philippe Bodet
    Gaëlle Héraut
    Bérangère Notta
    Chloé Vivarès

    Création et régie son
    Maxime Poubanne ou Anthony Tregoat
    Création et régie lumière
    Nolwenn Delcamp-Risse ou Adeline Mazaud
    effets spéciaux
    Franck Limon-Dupacmeur
    Costumes
    Cassandre Faës Anna Le Reun

En 1612 en Italie, le peintre Agostino Tassi qui travaille pour le pape, est accusé du viol de la jeune Artemisia à qui il enseignait la perspective.
Quatre siècles plus tard, cette pièce remet en scène le procès trépidant qui a agité pendant neuf mois la Rome de la Renaissance, et convoqué à la barre, outre les témoins, l’oeuvre puissante et viscérale d’Artemisia Gentileschi.
Par un petit miracle de l’Histoire, les transcriptions de ce procès, où témoignages, torture et rebondissements se succèdent, sont parvenues jusqu’à nous.
Dans un décor qui évoque alternativement un tribunal ou un atelier d’artiste, sous des lumières organiques qui subliment les peaux et les couleurs chères à l’artiste : bleus sombres, marron, rouge sang et doré, la pièce, ponctuée de morceaux de musique baroque italienne remixée, mêle ainsi reconstitution, mythe et regard contemporain. Elle raconte la vie d’une femme abusée qui a retrouvé sa dignité grâce à son talent, avant de devenir la première grande peintre et la première icône féministe de l’histoire de l’art.

C’est ce spectacle aux fortes résonances actuelles que la Fédération des Associations de Théâtre Populaire a choisi de coproduire cette année. Il sera créé à l’automne 2021.

J’ai été tellement frappé par l’actualité des enjeux et des prises de paroles que j’ai d’abord cru qu’elles avaient été réinterprétées. Mais non, leur modernité brûlante est vraiment contenue dans les pages soigneusement rédigées à l’époque, et les mécanismes alors en oeuvre ont tout simplement perduré jusqu’à nous.


vu à l'Atrium :

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