crédit photo : Damien Richard
ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT… |
Mardi 17 novembre représentation confirmée durée : 1h30 |
crédit photo : Damien Richard
par le collectif La Palmera (Île-de-France)
mise en scène : Néry
avec Nelson-Rafaell Madel et Paul Nguyen
Musique originale : Nicolas Cloche
Collaboration artistique : Claudie Kermarrec, Loïc Constantin, Julien Bony et Damien Richard
Production : Collectif La Palmera, en collaboration avec Comme-Néry et la compagnie Théâtre des Deux Saisons
Comment rendre accessible une tragédie classique ? C'est le pari audacieux du Collectif La Palmera qui, avec brio et humour, nous accompagne dans la redécouverte de cette illustre pièce.
La scène symbolise une salle de palais où vont se nouer les intrigues. D'abord est clarifié le contexte qui nous plonge à la fin de la guerre de Troie : Andromaque, veuve éplorée du Troyen Hector, prisonnière des Grecs, refuse l'amour de Pyrrhus, lequel est aimé par Hermione.... Les interprètes usent d'accessoires parfois décalés pour dessiner les personnages et leurs relations complexes : une couleur, un seau, un ballon, une étole !
Subtilement, en pédagogues irrésistibles, les deux comédiens donnent à entendre les vers de Racine qui surgissent « Comme des fenêtres s'ouvrant sur la pièce […] préparant et habituant le spectateur à recevoir une langue qu'il n'a pas l'habitude d'entendre ». Peu à peu, les alexandrins se déploient, magnifiquement servis par Nelson-Rafaell Madel et Paul Nguyen, incarnation étonnante et bouleversante de chaque personnage.
Une proposition audacieuse, un spectacle magistral qui réconcilie définitivement avec Racine !
Ce spectacle joyeux et alerte est une façon de dépoussiérer les classiques sans se prendre au sérieux, et aussi de démontrer qu'avec très peu d'argent mais beaucoup d'énergie et du talent, on peut parler l'alexandrin sans faire fuir les spectateurs.
France Culture
La tragédie comme vous ne l'avez jamais vue ! Le talent des comédiens se déploie pleinement et fait tomber toutes nos idées reçues, laissant place à la beauté du verbe, à l'émotion.
Théatrorama