ULYSSE NUIT GRAVEMENT à LA SANTé |
Vendredi 30 septembre durée : 1h05 |
crédit photo : JO
par Le Cri de l’Armoire (Île-de-France)
avec Marien Tillet (récit et violon) et Mathias Castagné (guitare)
Son et lumières : Alban Guillemot et Simon Denis
Régie : Simon Denis
Production et diffusion : Le Cri de l'Armoire
Coproduction : Le Théâtre Le Nickel de Rambouillet
Soutiens : Théâtre le Cormier de Cormeilles en Parisis – Festival Rumeurs Urbaines – La Maison du Conte et
Le Théâtre André Malraux de Chevilly-Larue
L'Odyssée : le retour d'Ulysse à Ithaque après la Guerre de Troie, Ithaque où l'attend Pénélope.
Micro en main, regard direct et diction impeccable, accompagné par un guitariste virtuose et complice, le conteur-slameur-chanteur nous fait vivre les dix années que dure ce retour. Il faut dire qu'Ulysse prend son temps, notamment chez la nymphe Calypso ou Circé la magicienne. Il résiste, bien sûr, au chant des sirènes et triomphe du Cyclope...
« Et pendant ce temps-là, Pénélope... » Régulièrement, en leit-motiv, quelques notes soulignent cette phrase suspendue. Nous comprenons vite que notre brillant et malicieux conteur va présenter un point de vue personnel sur l'épouse fidèle comme sur le mythique « héros »... Et nous ne serons pas déçus !
Au plaisir d'entendre raconter des histoires extraordinaires, cette approche contemporaine de l'épopée fameuse ajoute une remise en question qui ne manque pas d'intérêt.
Force de suggestion, poésie, humour, la remarquable connivence entre les deux artistes fait aussi de ce « concert épique » une étonnante performance. À ne pas manquer !
Un concert épique subtilement interprété !
Une grande bouffée d'air vivifiant… C'est dit, libérons Pénélope !
City local news-Avignon
Mention spéciale au créateur lumière dont les talents d'illusionniste font sortir d'une lampe sur plateau nu un oeil de cyclope, une lanterne balancée à une barque s'éloignant ou le visage lugubre d'un dieu fâché. Jubilatoire.
La Gazette des festivals
Le cyclope surgit, Calypso séduit, Pénélope frémit… Marien Tillet manie la langue comme un ogre gourmet. On rit beaucoup de ses idées, de ses trouvailles, et lorsque son violon se mêle à la guitare de Mathias Castagné pour évoquer l’épisode des sirènes, on est transporté dans un moment de poésie et de rêve…
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