HOT HOUSE |
Vendredi 11 décembre à 21 h durée : 1 h 30 |
de Harold Pinter, prix Nobel de littérature 2005
par la Compagnie des Dramaticules (Île de France)
Mise en scène : Jérémie Le Louët
Avec Julien Buchy, Anthony Courret, Katarzyna Krotki, Jérémie Le Louët, David Maison, Laurent Papot
Scénographie : Virginie Destiné
Costumes : Christophe Barthès de Ruyter
Lumières : Jean-Luc Chanonat
Régie : Thomas Chrétien
Coproduction Arcadi / Théâtre de Cachan /L'ARC-EN-CIEL théâtre de Rungis /Les théâtres Charenton le Pont Saint Maurice
Avec le soutien de la DRAC Ile de France, du Conseil Général du Val de Marne, de l'Adami, de la Communauté d'Agglomération du Val de Bièvre, et de l'espace André Malraux du Kremlin-Bicêtre, de Fontenay en scènes, du théâtre Le Nickel à Rambouillet et du centre culturel René Char à Digne-les-Bains
Noël dans une mystérieuse «institution» infiltrée par la bureaucratie.
Des patients que l'on ne voit jamais sont nommés par des numéros matricules. Dans cet espace asphyxiant et aseptisé aux issues condamnées, Roote, le directeur, genre d'ex-colonel pompeux, épaulé du sinistre et placide Gibbs, de l'intrigant et alcoolique Lush et de sa maîtresse Miss Cutts, se livrent en sous-main au dernier acte d'une lutte sauvage pour le pouvoir. S'agit-il d'une maison de repos, d'un hôpital, d'une prison ? Dans une atmosphère explosive d'un sadisme jovial, les protagonistes jouent jusqu'à la lie cette anti-fable où le comique va de pair avec la cruauté. Une satire féroce et terrifiante sur le pouvoir et l'ambition, servie avec brio par la jeune et talentueuse équipe des Dramaticules déjà vue à Dax avec un «Pinocchio» insolent et un «Macbett» survolté.
Scénographie impeccable, mise en scène dynamique et cadencée, comédiens formidables. C'est à la fois drôle, grinçant, décalé, cynique et effrayant. Que dire de plus lorsque tout frôle la perfection ?
La Provence.com
Jérémie Le Louët tire la satire vers un univers miné par l'absurde, dans l'entre-deux du réel et du fantastique. La mise en scène, d'une belle maîtrise, distille tout le malaise et le terrifiant comique de cette critique implacable des criminelles gesticulations du pouvoir.
La Terrasse