ONCLE VANIA |
jeudi 10 novembre 2011 durée : 1h30 |
crédit photo : Olivier Harrassowski
Avec Dominique Dauge-Marty, Marc Depond, Txomin Heguy, Gilles Jolly, Guy Labadens, Muriel Machefer, Catherine Mouriec, Charlotte Maingé
Assistante à la mise en scène : Ludovic Estebeteguy
Scénographie : Sophie Bancon, Francisco Dussourd et Jean-Marie Broucaret
Costumes, accessoires : Sophie Bancon et Francisco Dussourd
Création lumières et régie générale : Bruno Paris
Création musicale : Pascal Gaigne
Régie son : Nicolas Dupéroir
Traduction : André Markowicz et Françoise Morvan (français); Txomin Heguy (basque)
Production : Théâtre des Chimères
Coproduction : OARA-Office artistique de la région Aquitaine, Institut culturel basque, Scène de Pays Baxe Nafarroa, Théâtre Georges-Leygues (Villeneuve-sur-Lot), Harri Xuri (Louhossoa)
TNT-Manufacture de chaussures.
Le vieux professeur Serebriakov a décidé de se retirer à la campagne, dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de sa fille Sonia et d’oncle Vania, qui à eux deux exploitent un domaine à la dérive et va faire éclater une crise qui couve depuis vingt-cinq ans...
Loin de nous donner une énième version académique du célèbre texte de Tchekhov, Jean-Marie Broucaret situe l’action dans la réalité d’aujourd’hui : les personnages sont des exclus, des marginaux en souffrance et plongés dans la précarité financière mais surtout affective. Sur la scène quasiment vide, quelques éléments de décor apparaissent de temps à autre, soulignant la misère matérielle et morale qui accable ces hommes et ces femmes. Confrontés à l’abîme séparant leurs idéaux et leurs espoirs de la réalité, ils ne se résignent pas : ils tentent d’aimer, de haïr, de vivre, de tuer même, toujours en vain...
L’alternance du basque et du français, les intermèdes chantés, l’engagement physique des huit interprètes présents sur scène d’un bout à l’autre de la pièce, ajoutent encore à l’originalité de ce spectacle.
Ce sont des gens qui n’ont pas tout à fait le mode d’emploi de la vie. Ils sont pathétiques et à la fois un peu ridicules dans leurs échecs.
Jean-Marie Broucaret, metteur en scène
C’est avant tout une sorte de farce jouée par des êtres que l’on croirait bien volontiers simples d’esprit s’ils n’étaient nos semblables.
Les trois coups