LES YEUX D’ANNA |
Vendredi 11 mars à 21 h durée : 1 h 30 |
crédit photo : Claude le Boul
de Luc Tartar
par le Théâtre Temps (Ile-de-France)
Commande d’écriture et mise en scène : Yamina Hachemi
Avec Véronique Chiloux, Thomas Coux, Yamina Hachemi, Félix Pruvost et Laurent Richard
Assistante : Carole Bergen
Création lumières : Philippe Lacombe
Scénographie : Odile Blanchard et Yamina Hachemi
Constructions : Ateliers François Devineau
Création costumes : Sylvie Berthou
Création sonore : Jacques Cassard
Peintre et graphiste : Claude Leboul
Coproduction :
F.A.T.P.
la Nacelle à Aubergenville
le Théâtre de Corbeil-Essonnes
le Centre Culturel Max Juclier à Villeneuve-la-Garenne
Projet soutenu par la DMDTS - Ministère de la Culture, la DRAC Ile-de-France et l’Adami
Coréalisation : Théâtre de l’Étoile du Nord
Public adulte
Chaque année, la Fédération d’Associations de Théâtre Populaire (F.A.T.P.) soutient,
en la coproduisant et en la diffusant dans son réseau, la première mise en scène,
en France, d’un texte francophone d’un auteur vivant.
Anna est rentrée du lycée et s’est enfermée dans sa chambre, refusant désormais tout contact avec le monde. Ses parents, bouleversés et impuissants, tentent de comprendre…
Au lycée, c’est une jeune fille surdouée, objet de toutes les jalousies et de toutes les rumeurs. Ses camarades la rejettent et lui prêtent insidieusement des pouvoirs maléfiques car elle a des yeux de couleurs différentes. La persécution sournoise dont elle est l’objet débouchera sur une affreuse explosion de violence collective.
On ne verra jamais Anna. La pièce alterne des scènes dialoguées et les récits des différents protagonistes : parents, camarades de classe, personnel du lycée livrent tout à tour leur vérité et leurs interrogations. Ils dessinent en creux son portrait et, par petites touches, reconstruisent l’ambiance, entre intolérance et indifférence, qui mènera à la crise finale.
Coproduction FATP. Prix 2010 de l’Inédit Théâtre des Éditions Lansman – Prix lycéen soutenu par Postures et le Théâtre de l’Est Parisien.
Je m’aventure dans un théâtre qui n’est ni réaliste ni psychologique…Je travaille sur le cauchemar, sur le surgissement dans le quotidien du burlesque et de l’innommable, c’est-à-dire de la poésie et de l’émotion. C’est un théâtre (…) dans lequel circule une urgence absolue, celle de dire ce monde d’aujourd’hui qui nous échappe en même temps qu’il nous traverse de part en part.
Luc Tartar