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SARRAZINE

Jeudi 13 février
durée : 1h15
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de Julie Rossello-Rochet

crédit photo : Jean-Louis Fernandez

Théâtre
Cie La Maison (Auvergne-Rhône-Alpes)
Texte : Julie Rossello-Rochet
Mise en scène : Lucie Rébéré
avec Nelly Pulicani

avec les voix de Bouacila Idri, Ruth Nüesh, Mitchelle Tamariz et Gilles David de la Comédie-Française

Scénographie : Amandine Livet
Collaboration artistique : Lorène Menguelti, Nans Laborde Jourdaa
Lumière & régie générale : Pierre Langlois
Régie son : Clément Rousseaux, Jules Tremoy
Costumes : Floriane Gaudin
Administration & diffusion : Les Aventurier.e.s, Philippe Chamaux & Adeline Bodin

Comète ingérable dotée d’une viscérale fureur de vivre, Albertine Sarrazin aura tout connu : l’adoption, le rapatriement d’Algérie, les institutions religieuses, l’errance, la prostitution, les Assises, la prison, la cavale, le grand amour, et la gloire littéraire à 27 ans.
 Elle laisse de cette courte existence écorchée trois romans autobiographiques à l’écriture puissante : L’Astragale, La Cavale, La Traversière, et une légende.
  C’est le parcours de cet être insoumis que met en lumière Sarrazine.
 Une baignoire. Un miroir. Une petite fenêtre à barreaux. Un poste de radio. Des chansons de Patti Smith.
 Cette vie romanesque qui interroge notre rapport à l’adoption, à l’adolescence surdouée, à la marginalité, à la justice des mineurs, à l'émancipation des femmes – en particulier grâce à l'art, est ici puissamment incarnée.
 Seule au plateau, Nelly Pulicani insuffle à ce personnage une force terrienne explosive, une intensité joyeuse et conquérante, véritable antidote à la mélancolie.
 Une Sarrazine qui souffle fort l’amour et l’ivresse de la liberté.

Plus proche de l’évocation sensible que de la biographie fidèle, le spectacle dit l’appétit de vie d’une femme dont rien ne freinait le désir et la jouissance. Cette vitalité joyeuse et conquérante pourrait s’achever par un mot d’ordre : « Nous sommes toutes des Sarrazines ».
Télérama
Il faut avoir du cran pour incarner la Sarrazine dans tous ses états et Nelly Pulicani n’en manque pas. (…) Elle tient le choc, comme une athlète de compétition dans ce qui s’apparente à une performance.
Un fauteuil pour l’orchestre
La pièce nous embarque à un rythme effréné dans la vie d’une femme en explosion. Nous sommes définitivement happés par la fougue de cette aventurière révoltée.
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