MA NUIT à BEYROUTH |
Jeudi 20 mars durée : 1h15 |
de Mona El Yafi
crédit photo : Konrad Zelazowski / Alamy
Danse–Théâtre–Création
Diptyque Théâtre (Hauts-de-France)
Texte : Mona El Yafi
Mise en scène : Mona El Yafi
Avec
Mona ElYafi
Chorégraphe et danseur : Nadim Bahsoun
Collaborateur artistique, regard extérieur théâtre : Ayouba Ali
Regard extérieur danse : Krystell Khoury
Compositeur : Najib El Yafi
Scénographe et créatrice lumière : Camille Duchemin
Costumière : Gwladys Duthil
Régisseuse de tournée : Alice Nedelec
Un homme se rend à Beyrouth pour y refaire son passeport.
Ce qui devrait être une simple formalité sera, en réalité, un vrai chemin de croix.
Aïda, son amie, nous raconte les nuits passées dehors parmi tant d’autres, dans l’attente du précieux sésame… et l’homme danse... Il danse l’humiliation, le découragement.
Le spectateur, happé par leur complicité, sourit, rit. Que faire devant tant d’absurdité ?
En fond de scène, un mur gris va peu à peu se couvrir de fresques, d’affiches, de mots… à l’image des murs érigés dans la ville de Beyrouth. Murs de la révolution, murs de la honte.
Plus tard, de tous les interstices libérés filtrera la lumière.
Aïda raconte, et l’homme danse... sur les sonorités de la ville, sur les musiques orientales et occidentales mêlées.
Ma Nuit à Beyrouth est un spectacle singulier, puissant, émouvant, porté par deux jeunes Libanais meurtris mais ô combien amoureux de leur pays.
À découvrir absolument !
Sur scène, un mur épais qui imite le béton et le barbelé, mais aussi un mur recouvert de papier.
Au début de la révolution d’octobre 2019, des blocs de béton ont été posés dans le centre-ville.
De nombreux check points sont apparus.
Ces murs sont devenus un symbole de la situation catastrophique du pays, mais également une surface d’expression : slogans, mots, visages et noms y apparaissent.
Ils sont un palimpseste géant, mémoire vive à désenfouir.