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ZOE

Jeudi 11 Avril
durée : 1h30
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de Julie Timmerman

© Viviane Roch

Théâtre · création
Idiomécanic Théâtre
(Île-de-France)
ONDA

TEXTE & MISE EN SCÈNE : Julie Timmerman
 AVEC : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat, Jean-Baptiste Verquin
 
COLLABORATEUR ARTISTIQUE : Benjamin Laurent
 ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE : Véronique Bret
 SCÉNOGRAPHIE : James Brandily assisté de Laure Catalan
 DRAMATURGIE : Pauline Thimonnier
 
 LUMIÈRES : Philippe Sazerat
 COSTUMES : Dominique Rocher
 MUSIQUE : Benjamin Laurent
 CRÉATION SONORE : Nicolas Guadagno assisté de Paul Guionie
 DIRECTEUR TECHNIQUE : Vincent Tudoce
 CHARGÉE DE PRODUCTION/DIFFUSION : Anne-Charlotte Lesquibe
 ADMINISTRATION : Gingko Biloba

Un huis-clos familial.
 Les souvenirs bouillonnent dans la tête de zoe, fille unique d’un couple de comédiens.
 8 ans, 11 ans, 15 ans, elle grandit, enfant-miroir, au rythme des humeurs d’un père bipolaire, entre phases de terreur et de merveilles. La fillette, sous l’emprise paternelle aliénante, cherche désespérément une issue auprès de sa mère dont la résistance s’effrite.
 Quand zoe est au plus bas, sous des cendres, son copain de classe, Victor, et plusieurs personnages tiers comme le psy ou le directeur de l’école, apportent un souffle extérieur, symbole d’un autre monde possible.
 Comment se construire et trouver la force de s’émanciper ?
 
 C’est puissant et saisissant, et drôle aussi. Tout vibre et s’entrechoque, la vie et la mort, dans la puissance exaltée de la musique de Wagner.
 
 Julie Timmerman, avec un talent fou, nous livre ici un témoignage personnel poignant.
 
 C’est ce projet, porté par une artiste sensible et engagée, que la FATP - Fédération des Associations de Théâtre Populaire a choisi de coproduire cette année.
 Création janvier 2024 - Théâtre de Belleville - Paris

Je livre ici une intimité inhabituelle pour moi, qui me suis, ces dernières années, lancée dans des sujets historiques et politiques. C’est ma pièce la plus personnelle, la plus irrationnelle. Elle ne procède pas d’une chronologie. Elle saisit des moments de la vie d’une fillette qui tente de se constituer une vision du monde en dehors de celle de son père. Retourner l’image. Prendre conscience de l’emprise. Mais aussi aimer la folie dans ce qu’elle a de beau : n’oublions pas que parfois, comme chez Shakespeare, ce sont les fous qui disent la vérité.
Julie Timmerman

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